C'est sans conteste un des textes qui m'a le plus touché, marqué, dans la durée : "la solitude du coureur de fond".
Publié en 1959 par Alan Sillitoe, dont la voix malicieuse et rythmée s’est tue il y a deux ans (avril 2010), le long monologue subversif de Colin Smith, dans "La Solitude du Coureur de fond ", n’a rien perdu de sa charge émotionnelle, ni de la force de sa révolte individuelle, concentrée autour du sens que l’on peut donner à la notion d’honnêteté, différent selon le côté de la fracture sociale où l’on se trouve.
François Gallix, traducteur du texte et ami de l'auteur.
C'est là une manière personnelle de signifier ce qu'endure notre président, François Hollande, depuis près de cinq ans. Nous sommes maintenant dans la dernière ligne droite avant le prochain grand tournant que marquera une déclaration le 10 décembre au sujet de sa candidature. D'ici là, nous le savons, de tout bord on viendra lui mettre des bâtons dans les roues en espérant le déstabiliser, le faire renoncer à son plus cher désir de représenter la France et les Français dans un second quinquennat.